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6 avril 2007

Je suis Guillaume du Club des chevreuils. Je (nous) suis (sommes) très heureux de participer
à ce numéro de Ink.
Il semble que l’espace d’expression est très limité (nombreux sont les participants), à savoir une double-
page par participant. Aussi je (nous) pense (pensons) qu’intervenir dans un espace physique fermé
et unique ne nous permettra pas d’élaborer un discours progressif et/ou rythmé. Bref, est-il envisageable
d’occuper un espace plus grand (entre 3 et 5 pages, consécutives ou non) afin de construire une narration
(ou une série).
Il nous paraît évident, d’une part, que nous proposer un tel espace ne constitue pas pour vous une garantie
de résultat pertinent et, d’autre part, que, si tous les participants vous demandent la même chose, Ink sera
un magazine de 347 pages.
Merci de votre attention. Bien à vous.

     GG

Bonjour Guillaume,
Nous sommes sincèrement ravis de votre enthousiasme ! Néanmoins nous ne pourrons vous accorder
le nombre de pages demandées. Après analyse du chemin de fer dans tous les sens possibles et
inimaginables, le Club des chevreuils ne pourra occuper que 3 pages de la revue. (Nous ne pouvons pas
encore, pour des raisons budgétaires, multiplier à notre guise le nombre de pages du magazine, espérons
que nous puissions le faire un jour !)
Je vous rappel que cette thématique s’étendra sur 2 numéros, pourquoi ne pas envisager la notion
d’épisode vous permettant ainsi de développer vos propositions sur le nombre de pages nécessaire
(discours progressif et/ou rythmé) ? à moins que cette notion même nuise à votre concept.
Une question : désirez vous utiliser ces espaces de façon consécutive ou éclatée à plusieurs endroits
dans le numéro ?
PS: Le Club des chevreuils sera-t-il à Chaumont cette année ?
Merci encore de votre participation. Graphiquement.

     PL

Salut Patrick (et Pierre).
Merci pour ta réponse (nous avons eu une réunion ce midi… très productive).
Ainsi, 3 pages non-consécutives (à plusieurs endroits distincts dans le magazine) semblent correspondre
tout à fait à notre souhait/démarche !!! D’autant plus (si cela est pertinent dans ce numéro) si nous
pouvons le développer sur les numéros suivants !!! (nous avons énuméré au moins 5 pages distinctes
possibles… mais 3 pour commencer, c’est parfait !)
Pour parler un peu de cette démarche, disons que nous souhaitons envisager notre intervention comme
un parasitage typographique (comme des insertions publicitaires, sur une page, en regard d’une autre
page, quelconque).
Nous envisageons la mise en page comme un ensemble cohérent et narratif. Nous pensons que le livre
ou le magazine (ou l’objet graphique) a un début et une fin. Il nous paraissait difficile donc d’intervenir
ponctuellement (sur une double-page) pour parler de « perception et de mise en page ». Notre démarche
doit pouvoir s’articuler en regard d’autres démarches et susciter l’intérêt à propos de la construction/
narration de cette même mise en page.
Le résultat paradoxal d’un ensemble de pages « parasites » ou sein d’un déroulé chronologique du
magazine offrira, je l’espère, de belles rencontres et répondra/interrogera ainsi sur le thème proposé.
Et pour ne pas trop vous faire peur (…« parasites »…), sachez que notre intervention prendra une forme
très… low tech… à l’image de notre démarche collective (et non-professionnelle) qui tourne beaucoup
autour d’une présence virtuelle et d’un vocabulaire informatique.
Nous serons évidemment à Chaumont (au moins trois sur cinq).
À bientôt.

     GG

À vrai dire, nous ne craignons pas vraiment de choses, Ink se veux et se doit être un espace
d’expérimentations et de réflexions totales autour d’une thématique au préalable définie. C’est vers
la « surprise » que nous aimons aller, l’expérience et non la vitrine. Votre projet de parasitage nous
semble très intéressant, établissez-vous (graphiquement) un rapport direct avec vos séries de productions
autour du Spam détourné ? (cf. votre site ou les post myspace)
Ces textes que l’on nous envoie sans cesse questionnent selon moi la question de la mise en page,
voir de l’automatisation de la mise en page et de la série, enfin nous pourrions je pense en parler un long
moment, en attendant nous attendons de voir avec impatience votre production.
Typographiquement.

     PL


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